Le sexe violent : comment bien pratiquer ?
Le sexe violent n’est pas synonyme de problèmes où de troubles du comportement sexuel, cependant soyez prudent ! Ce n’est pas à faire n’importe comment.
La BBC lors d’une étude, s’est penchée sur la question du sexe violent et des diverses violences qui peuvent être pratiquées au lit. Les chiffres qui sont ressortis sont assez stupéfiants. Si vous aimez pratiquer la violence avec votre plan cul, les données suivantes vont vous permettre d’y voir plus clair.
Des chiffres effrayants
Cette étude menée auprès de 2002 femmes britanniques âgées de 18 à 39 ans portait sur les violences sexuelles. On leur a demandé si au cours d’un rapport sexuel consenti, on leur avait déjà craché dessus ou si elles avaient déjà été bâillonnées, étouffées ou giflées. Les réponses étaient sans appel, 38% des femmes qui avaient déjà vécu de type de violence, avaient été pratiquées contre leur gré.
Pour 31% des concernées, ces violences avaient été réalisées alors même qu’elles ne les avaient jamais désirées. Les autres 31% des femmes victimes de ce type de violence n’avaient aucune expérience de ces pratiques, ne savaient pas si elles y avaient réellement consenti ou non ou ne préféraient pas se prononcer.
Pourquoi le sexe violent a t-il été normalisé ?
Steve Pope, psychothérapeute spécialisé dans le sexe et les relations, a déclaré qu’il considérait ces violences comme une épidémie silencieuse. Elles se propagent mais peu en parlent. On reproche cette normalisation de la violence à la pornographie, devenue très voire trop accessible et violente. Ce qui l’inquiète le plus c’est que les gens ne prennent pas conscience des conséquences que la strangulation ou l’étouffement peuvent avoir sur le corps. En effet on déplore de plus en plus de décès accidentels au cours de l’acte ou de conséquences sur la santé suite à un étouffement qui a dépassé les bornes.
Fiona McKenzie, la responsable de la campagne de sondage se dit effrayée par les résultats et par ce qui en découle. En effet, de plus en plus de morts du sexe violent sont considérés comme accidentels à cause du consentement de la victime or un consentement au rapport sexuel ne signifie pas un consentement à la violence.
Comment pratiquer le sexe violent en toute sécurité ?
Tout d’abord, suite à ce qui a été démontré au dessus la réponse semble évidente mais assurez vous du consentement de votre partenaire. Que votre partenaire soit un coup d’un soir, un sexfriend ou une relation sérieuse assurez vous que la personne est d’accord avec les actes de violences.
Ensuite, si votre partenaire accepte de se soumettre à des violences, définissez un « mot de sécurité » ou une action qui permettra à votre partenaire de savoir que la violence doit s’arrêter instantanément.
Assurez vous tout au long du rapport que le consentement est toujours d’actualité. Le dirty talk est important ainsi des petits « ça va ? » « ça te plait ? » « tu es toujours ok ? » glissé à votre partenaire seront toujours les bienvenus. Si cela vous semble gênant, dites vous que lors d’une rencontre pour du sexe, il est généralement mieux perçu d’offrir un orgasme à son partenaire plutôt que des traumatismes.
Bien entendu, si lors d’une rencontre sans lendemain votre partenaire refuse tout acte de violence, n’insistez pas et n’essayez pas de le ou la convaincre.
Rédigé par Elina
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